Thèse de doctorat en Histoire contemporaine
Sous la direction de Frédéric Chauvaud.
Soutenue en 2011
à Poitiers , dans le cadre de École doctorale Sociétés et Organisations (Limoges ; 2009-2018) , en partenariat avec Centre de Recherches Interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l'Art et Musicologie (laboratoire) et de Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts (autre partenaire) .
Le président du jury était Anne-Claude Ambroise-Rendu.
Le jury était composé de Frédéric Chauvaud, Jean-Paul Jean, Marc Renneville, Pascal Sanz, Anne-Claude Ambroise-Rendu.
Cette étude est basée sur l'analyse de l'information consacrée à l'actualité des déprédations, au sein de deux titres de la presse de la Vienne de l'entre-deux-guerres, l'avenir de la Vienne et le journal de l'ouest. Il s'agit ici de comprendre les mécanismes médiatiques assurant la publicité d'un acte criminel ; ainsi, en étudiant l'ensemble des techniques rhétoriques mises en oeuvre par le journaliste, il apparait que l'article criminel pouvait remplir une véritable fonction sociale. Pour la Presse locale de l'entre-deux-guerres, l'acte de vol, geste déviant et transgressif, devenait ainsi au contraire le prétexte d'un discours célébrant les normes de la communauté et les institutions de la société
The theft in a village : the media treatment of a common crime (1918-1939)
This study is based on the analysis of information, as found in the depredation section of two local newspaper from the Vienne department of the interbellum period. The purpose is to understand the mechanisms applied by the media when advertizing a criminal act. In fact, after proceeding to a complete examination of the rhetorical techniques by journalists, it appears that newspaper articles could fulfill a truly social function. For the local press of the interwar years, the act of stealing, as a deviant and transgressive gesture, became the pretext for taking a line celebrating community norms and institutions in society