Thèse soutenue

Explaining social inequalities in mortality : evidence from the British Whitehall II and the French GAZEL studies
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Auteur / Autrice : Silvia Stringhini
Direction : Archana Singh-Manoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Epidémiologie
Date : Soutenance le 17/06/2011
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé publique (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Johannes Siegrist
Examinateurs / Examinatrices : Archana Singh-Manoux, Johannes Siegrist, Archana Singh-Manoux, Emmanuelle Cambois
Rapporteurs / Rapporteuses : Johannes Siegrist, Giuseppe Costa

Mots clés

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Résumé

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Les différences de morbidité et de mortalité entre les groupes socioéconomiques constituent un des résultatsle plus cohérent de la recherche épidémiologique. Cependant, les mécanismes qui sous-tendent cetteassociation demeurent encore mal compris. Les données de deux grandes cohortes européennes ont étéutilisées pour décrire l'ampleur des différences socioéconomiques de mortalité toutes causes et spécifique, etexaminer le rôle des comportements de santé et du soutien social dans ces inégalités. Les indicateurs de lasituation socioéconomique dans l’enfance se sont révélés liés à la mortalité à l'âge adulte, même si toutefoisles trois mesures examinées – position socioprofessionnelle du père, niveau d’études et taille – étaientdifféremment liées à la mortalité. Les indicateurs de la position socioéconomique à l'âge adulte, catégoriesocioprofessionnelle et revenu, étaient associés à la mortalité toutes causes et cardiovasculaire dans les deuxcohortes. Dans l'étude Whitehall II, les comportements de santé étaient socialement distribués etexpliquaient une grande partie des inégalités sociales de mortalité, en particulier lorsque les changementsdans ces comportements au cours du suivi étaient pris en compte. Les mêmes comportements expliquaienttrès peu les inégalités sociales de mortalité dans l'étude GAZEL, leur répartition sociale étant faible danscette cohorte. Parmi les mesures de soutien social considérées, le statut marital expliquait également unepartie du gradient socioéconomique de mortalité dans l'étude Whitehall II, mais pas dans GAZEL, tandis quele rôle de la participation sociale et du réseau social était négligeable dans les deux cohortes. Différentsmécanismes semblent jouer un rôle dans les inégalités sociales de santé dans ces deux pays européensvoisins. Cela implique que des recherches comparatives visant à comprendre les déterminants communs etspécifiques des différences sociales de santé sont nécessaires. D’autres recherches visant davantage lescauses fondamentales des inégalités sociales de santé sont également souhaitables.