Auteur / Autrice : | Yola Friant |
Direction : | Serge Le Bozec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du Sport, de la Motricité et du Mouvement Humain |
Date : | Soutenance le 18/11/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Paris ; 2002-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Complexité, innovation, activités motrices et sportives (Orsay, Essonne ; 2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Manh-Cuong Do |
Examinateurs / Examinatrices : Serge Le Bozec, Manh-Cuong Do, Pierre Portero, Marco Schieppati, Pier-Giorgio Zanone, Alain Hamaoui | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Portero, Marco Schieppati |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de ce travail est de déterminer l’influence des réductions de mobilité ostéo-articulaire passive et active sur la capacité posturo-cinétique. La réduction de mobilité passive est analysée à travers un mouvement d’élévation des membres supérieurs à vitesse maximale au cours duquel seront mesurés des indices électromyographiques (Tibial antérieur, Soléaire) et biomécaniques (plateforme de force, accéléromètre). La réduction de mobilité active est étudiée à partir d’un examen posturographique combiné à un mouvement de compression d’une barre dynamométrique et à l’enregistrement de la cinématique respiratoire. L’analyse de la composante passive révèle que, dès 50% de perte de mobilité au niveau de la région cervicale, la capacité posturo-cinétique (CPC) est perturbée. Le blocage passif des articulations des chevilles et du rachis cervical semble davantage réduire la CPC que celui des genoux ou du rachis lombaire. L’étude de la composante active montre que l'augmentation de la tension musculaire active le long du tronc est susceptible de perturber l'équilibre postural, mais uniquement lorsqu'elle dépasse un certain niveau. Ainsi les deux composantes, passive et active, de la mobilité ostéo-articulaire, paraissent chacune jouer un rôle dans la capacité à compenser les perturbations associées au maintien postural ou à l’exécution du mouvement.