Auteur / Autrice : | Anna Valerievna Makerova |
Direction : | Françoise Gadet, Natalia Popova |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance en 2011 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Mots clés
Résumé
Cette étude est centrée sur les formes d’expressions langagières utilisées fréquemment par les groupes de jeunes Montreuillois et ceux de Tcheliabinsk afin de trouver des similitudes ou les différences linguistiques liées au contexte socioculturel. La pratique langagière devrait nous renseigner sur un monde multiethnique de la banlieue est de Paris et qui va au-delà de la frontière ou d’une communauté pour englober une sphère beaucoup plus vaste à l’échelle nationale. Cela va de même de Tcheliabinsk où de nouvelles formes d’expression linguistique naissent au fil du temps dans un contexte lié aux variations socioculturelles et politiques caractéristiques de la nouvelle Russie. On pourrait croire à la nécessité relative ou absolue de définir une identité nouvelle pour les groupes de jeunes concernés cherchant par là à imposer leur propre marque à la société. Cette dernière leur impose des contraintes qui les poussent inexorablement à s’affirmer et à se protéger par des moyens qui leur sont propres : « le langage » ou la musique. Cela confirmerait la loi de l’action et de la réaction chez les jeunes. Ce travail est basé sur une enquête sociolinguistique menée auprès des jeunes de Montreuil et de Tcheliabinsk avec des moyens techniques appropriés qui ont approché le rap et le brassage multilingue d’où sont nés des formes de langage spécifiques et identitaires