Humanisation de l’espace et solidarités dans deux quartiers populaires de Téhéran et de Paris
Auteur / Autrice : | Sepideh Parsapajouh |
Direction : | Anne Raulin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 19/09/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de sociologie, philosophie et anthropologie politiques (Nanterre ; 2004_...) |
Jury : | Président / Présidente : Nasser Fakouhi |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Raulin, Nasser Fakouhi, Michel Agier, Christian Bromberger, Marie-Claude Blanc-Chaléard, Colette Pétonnet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Agier, Christian Bromberger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Basée sur la méthode d’observation ethnographique suivant une approche emic, cette étude a pour objet l’humanisation de l’espace et l’invention des formes de solidarité à travers les pratiques minimes de la vie quotidienne. Cette recherche a commencé sur le terrain d’Islamâbâd, un quartier auto-construit qui fut d’abord un bidonville, situé en banlieue de Téhéran, habité par une population précaire issue de l’exode rural. Une étude compréhensive a porté sur tous les aspects de la vie de ce quartier. Puis le parcours personnel de la chercheuse l’a conduite à un nouveau terrain, le quartier parisien de Saint Blaise, marqué par de grands ensembles de logements et une population, souvent immigrée, vivant des minimas sociaux. On s’est alors demandé ce qu’il en était de la solidarité et de l’appropriation de l’espace dans la capitale française d’aujourd’hui. Cette recherche a ainsi pris la forme d’une étude comparative des pratiques quotidiennes d’interaction dans deux systèmes étatiques et sociaux aussi différents que l’Iran et la France. Les résultats montrent que les usages de la solidarité, exemplairement la relation don/contre-don, et les efforts d’appropriation de l’espace, sont caractéristiques de ces deux sociétés, en dépit de toutes leurs différences sensibles