Thèse de doctorat en Sciences de l'information et de la communication
Sous la direction de Sylvie Lainé-Cruzel et de Khaldoun Zreik.
Soutenue en 2011
à Paris 8 .
Cette thèse se propose de mettre en relief une contribution empirique (approche systématique) couplée d’une démarche actionnaliste et interactionniste à portée théorique et praxéologique pour la conception des environnements émergents en tant que phénomène socio-culturel et cognitif. Notre travail part d’une double interrogation : Quelles nouvelles approches de coopération scientifique peut-on envisager entre les pays francophones à l’heure de la « e-science » ? Les institutions francophones engagées en R&D à l’instar de la Francophonie sont-elles bien conscientes de ce changement de paradigme techno-coopératif ? L’une des difficultés rencontrées a été la situation de la méthodologie de recherche dans un champ d’étude en SIC, ceci étant due à la complexité du phénomène à étudier. L’approche adoptée est celle qui préconise une articulation entre la théorie et la pratique par processus de feedback récursif. La diversité des SIC nous a donc semblée opportune pour poser quelques jalons d’un chantier sur la proposition d’un modèle de coopération que nous intitulons « COOPERATIC » et dont le projet « EFRARD » en est la forme expérimentale la plus élaborée. « COOPERATIC » fait appel aux courants de pensée théoriques, pluridisciplinaires, méthodologiques et pratiques, pour promouvoir une articulation entre les TIC et le dispositif structurel de la coopération scientifique internationale. « COOPERATIC » vu dans une perspective SIC, est bien plus qu’un socle conceptuel oeuvrant à l’appropriation « communautaire » des TIC dans les activités de recherche, il s’agit aussi bien d’une communauté que d’un outil d’expérimentation, capable de produire une intelligence collective.
Systemics and research approaches applied to the french scientific cooporation
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