Écritures de la science dans l’imaginaire fantastique européen (1816-1894)
Auteur / Autrice : | Isabelle Percebois |
Direction : | Danièle Chauvin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 12/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherche en littérature comparée (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : François Lecercle |
Examinateurs / Examinatrices : Danièle Chauvin, Michel Viegnes, Karl Zieger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette étude vise à montrer l’influence des sciences du XIX° siècle sur le fantastique européen et se fonde sur un corpus de textes anglais, français et croate comprenant Frankenstein de Mary Shelley (1816), Claire Lenoir de Villiers de l’Isle-Adam (1867), Green Tea de Joseph Sheridan Le Fanu (1869), Lokis de Prosper Mérimée (1869), Le Rêve du docteur Mišić [San Doktora Mišića] de Ksaver Sandor Gjalski (1890) et The Parasite d’Arthur Conan Doyle (1894). La première partie de la thèse dresse le portrait du « héros médecin » et analyse l’émergence de ce personnage dans la littérature fantastique, au moment où la science est en passe de devenir une véritable religion. La deuxième partie met en évidence la place réelle du discours scientifique dans les œuvres du corpus, dans une approche à la fois littéraire et linguistique. Enfin, la troisième partie s’interroge sur la manière dont les sciences du XIX° siècle, et les sciences de l’esprit en particulier, modifient l’espace fantastique et ses topoï.