Thèse soutenue

La Superstition raisonnable, représentation de la mythologie égyptienne dans la littérature française du XVIIIe siècle

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Auteur / Autrice : El-Sadek Neaimi
Direction : Jacques Berchtold
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française
Date : Soutenance le 25/02/2011
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Michel Delon
Examinateurs / Examinatrices : Alain Grosrichard, Anne-Marie Mercier-Faivre, Sarga Moussa

Mots clés

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Résumé

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La "Superstition raisonnable" est titre qui apparaît contradictoire, mais il donne en deux mots l'ensemble de la pensée des Lumières sur la culture et la civilisation pharaoniques. Les philosophes et les écrivains du XVIIIe siècle considèrent que l'Egypte ancienne est le berceau des arts et des sciences, mais aussi elle est l'origine des cultes irrationnels. Cependant, la production littéraire et philosophique des Lumières ne se contente pas à étudier cette question d'origine des cultes en évoquant le pharaonisme, mais elle s'y inspire aussi dans certains romans tels Le Taureau blanc, Séméramis. Et Durant tout le XVIIIe siècle, le sujet Egyptien est présent, chez les franc-maçons, les antiquaires, les historiens d'arts, les érudits les historiens, comme chez certains poètes et romanciers. C'est pourquoi, une des difficultés qui surgit est de trouver un fil conducteur pour étudier la représentation de l’Egypte antique dans la pensée du XVIIIe siècle en raison de la diversité de la représentation de l’Egypte, non pas seulement au cours du siècle, mais aussi à l’intérieur d’un même ouvrage. C’est en raison de ces diverses approches du pharaonisme par les écrivains des Lumières que cette thèse emprunte des chemins interdisciplinaires, qui se reflètent dans la diversité de la bibliographie. Ainsi Cette étude essaie de donner quelques éclaircissements sur des textes qui n’ont pas fait l’objet de réflexion suffisante de la part des dix-huitiémistes alors qu’ils le méritent, car ces textes sont représentatifs de l’inquiétude philosophique.