La politique étrangere du mexique vis-à-vis de l'Amérique latine pendant le gouvernement de Vicente Fox (2000-2006). Regards et perspectives.
Auteur / Autrice : | Dainzú López de Lara Espinosa |
Direction : | Georges Couffignal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 02/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche et de documentation sur les Amériques |
Institut : Institut des Hautes Études de l'Amérique latine (Université Paris III) | |
Jury : | Président / Présidente : Marie-France Prévôt Schapira |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Couffignal, Marie-France Prévôt Schapira, Isabelle Vagnoux, Hélène Combes, Olivier Dabène |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le développement démocratique engendre-t-il un changement dans la politique étrangère du Mexique ?La politique étrangère « traditionnelle » mexicaine est réputée pour être passive, légaliste et nationaliste, telle la définie le Parti Révolutionnaire Institutionnel au début du XXème siècle, jusqu’à la fin des années 1990. Depuis cette date, la politique étrangère mexicaine est en pleine transition sous l’effet d’un nouvel ordre mondial et du processus de démocratisation interne.En 2000, l’élection du président Fox jouit d’une légitimité internationale qui lui permet de renouveler la politique extérieure en se focalisant sur la défense des droits de l’Homme et de la démocratie. Ce changement diplomatique marque une rupture politique avec le régime précédent.Par le biais de la révision du ALENA, il cherche d’une part, à approfondir l’intégration avec les États-Unis avec la négociation d’un accord migratoire, et d’autre part, à développer une activité multilatérale, en particulier au sein des forums de l’ONU. Cette politique vise à réduire la dépendance du Mexique vis-à-vis des États-Unis en intensifiant sa présence multilatérale. Cet objectif sera néanmoins fortement perturbé par des éléments internes, comme l’inertie bureaucratique, et externes, avec les attentats terroristes du 11 septembre.Cette recherche s’appuie sur la littérature politiste spécialisée sur la politique étrangère mexicaine.Elle critique les analyses qui s’attachent exclusivement à démontrer le manque d’habilité et les erreurs diplomatiques de l’administration Fox. La thèse soutient au contraire, que ces changement sont permis de mettre sur l’agenda politique des dossiers fondamentaux comme la politique migratoire, les droits de l’Homme et la coopération pour le développement.