Apprentis et apprentissage dans les comédies citadines élisabéthaines.
Auteur / Autrice : | Christophe Hausermann |
Direction : | François Laroque, Martine Azuelos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 03/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Langues, Textes, Arts et Cultures du Monde Anglophone |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Iselin |
Examinateurs / Examinatrices : François Laroque, Martine Azuelos, Pierre Iselin, Jean-Jacques Chardin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
À l'époque élisabéthaine, l'apprentissage marquait le début d'un long parcours professionnel. Après avoir terminé sa formation, un jeune artisan obtenait sa liberté et devenait membre à part entière de la corporation qui l'avait engagé. Ce statut de freeman lui conférait de fait la citoyenneté londonienne et l'obligeait à exercer ses droits et ses devoirs civiques. Tout apprenti pouvait donc ambitionner de devenir à son tour maître et propriétaire d'un atelier. Sa progression sociale dépendait de sa capacité à se plier au jugement de son maître et à patienter jusqu'à l'obtention de sa salutaire liberté. De nombreux dramaturges élisabéthains ont transposé l'apprentissage sur scène et ont fait de l'apprenti un personnage de répertoire tour à tour veule et héroïque, fustigeant ses excès ou encensant ses exploits. Dans la représentation qu'elles donnent de l'apprentissage, les comédies citadines ont fidèlement décrit la vie de la Cité et de ses corporations.