Thèse soutenue

L’aspect grammatical et ses manifestations dans les traductions en français de textes littéraires bulgares

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Auteur / Autrice : Yordanka Kozareva-Levie
Direction : Jocelyne Fernandez-Vest
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 07/02/2011
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langage et langues (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des langues et civilisations à tradition orale (Villejuif, Val-de-Marne)
Jury : Président / Présidente : Pollet Samvelian
Examinateurs / Examinatrices : Jocelyne Fernandez-Vest, Pollet Samvelian, Marie-France Delport, Marie Vrinat-Nikolov, Zlatka Guentchéva
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-France Delport, Marie Vrinat-Nikolov

Résumé

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Dans ce travail, la réflexion sur les enjeux linguistiques (et éthiques) de la traduction s’articule à l’étude de valeurs temporelles et aspectuelles en bulgare et en français. La question de l’aspectualité en bulgare a été envisagée sous l’angle de la possibilité de ses manifestations en français. Les orientations principales de cette étude ont été guidées par la conviction du rôle fondamental de la traduction pour la compréhension des mécanismes régissant les langues. L’approche théorique a nécessité la description de paradigmes temporels : l’aoriste et le parfait en bulgare, le passé simple, l’imparfait et le passé composé en français. Un certain nombre de procédés orthonymiques ont été considérés et illustrés afin de souligner l’importance, lors de la constitution de l’écriture de la traduction, de l’expérience référentielle, et de l’omniprésence, dans l’esprit des traducteurs, d’une conception jugée correcte et naturelle de s’exprimer. La revue des notions théoriques autour du temps et de l’aspect a permis de mettre en lumière le traitement des imperfectifs secondaires, fondamental pour l’appréhension de l’aspect. Texte original et traduction attestent également de différentes visions des procès mais le choix de l’une ou de l’autre représentation ne constitue pas un obstacle à la réception sans aspérités du texte traduit. Cette divergence de représentations démontre que l’existence d’oppositions aspectuelles en bulgare est rarement prise en compte par le traducteur. L’examen du parfait a constitué une ouverture vers l’analyse de valeurs médiatives dont l’expression est, dans une langue comme le bulgare, fortement intégrée dans la morphologie verbale.