L'expérience scolaire en Ulis (Unité localisée pour l'inclusion scolaire) d'élèves souffrant de troubles des fonctions cognitives
Auteur / Autrice : | Arnaud Lacaille |
Direction : | Pierre-André Dupuis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Staps |
Date : | Soutenance le 06/12/2011 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire Activité Motrice et Adaptation Psycho Physiologique |
Laboratoire : Activité Motrice et Adaptation PsychoPhysiologique | |
Jury : | Président / Présidente : Marc Lévêque |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-André Dupuis, Marc Lévêque, Jacques Gleyse, Jean-Paul Resweber, Jacques Riff | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Gleyse, Jean-Paul Resweber |
Mots clés
Résumé
Cette étude de type ethnographique a été réalisée dans une Unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis). Elle vise à décrire l’expérience scolaire d’élèves qui souffrent de « troubles des fonctions cognitives » (TFC). L’observation participante est le dispositif méthodologique central de cette thèse. Après une longue période exploratoire, les « malentendus » ont été retenus comme unités d’analyse privilégiées. La typologie des « malentendus » et leur analyse montrent que les spécificités de l’expérience scolaire de ces élèves sont plutôt des accentuations de ce que vivent les élèves de classes « ordinaires ». Les TFC n’entraînent pas des différences de nature, mais de degré, dans la transmission et l’acquisition des savoirs,comparativement aux élèves en grandes difficultés dans les classes « ordinaires », mais il apparaît que de nombreux jeunes de l’Unité rejettent leur statut d’élèves handicapés et vivent mal leur scolarité dans une Unité. La confrontation des regards avec les élèves de classes« ordinaires » et le rejet de quelques-uns d’entre eux amplifient parfois ce sentiment de mal être et conduisent des jeunes de l’Unité à masquer leur appartenance à l’Ulis. Enfin, les élèves scolarisés dans l’Unité et leur famille déploient souvent une énergie considérable pour éviter une orientation dans un Institut Médico-Professionnel (IMPro), ce qui est source de tension avec les représentants de l’institution.