Thèse soutenue

Archéologie galactique : contraintes observationnelles aux modèles de formation du disque épais

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Auteur / Autrice : Georges Kordopatis
Direction : Patrick De LavernyAlbert Bijaoui
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Observatoire de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine1992-....)
Jury : Président / Présidente : Françoise Combes
Examinateurs / Examinatrices : Patrick De Laverny, Albert Bijaoui, Annie Robin, Mike Irwin, Caroline Soubiran
Rapporteurs / Rapporteuses : Annie Robin, Mike Irwin

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'archéologie galactique consiste à retrouver les signatures fossiles des accrétions passées de la Voie Lactée grâce à l'identification des populations stellaires qui la composent. Le but de cette thèse est de mieux comprendre la formation du disque épais de la Galaxie en se basant sur des spectres stellaires de basse résolution obtenus dans le proche infra-rouge. Les algorithmes de paramétrisation automatique MATISSE et DEGAS ont été combinés de façon optimale afin d'estimer la température effective, la gravité de surface et la métallicité des étoiles. Une caractérisation cinématique complète de l'échantillon a pu également être effectuée grâce à l'utilisation combinée de tracés évolutifs stellaires. Il a été trouvé que les disque mince, disque épais et halo sont bien des populations stellaires distinctes, tant chimiquement que cinématiquement. De plus, les résultats montrent que les propriétés du disque épais loin du voisinage solaire différent peu de celles mesurées localement. Sans exclure définitivement des gradients verticaux intrinsèques dans le disque épais, les tendances mesurées ont été expliquées comme la transition continue entre les composantes galactiques. Enfin, la corrélation entre la vitesse orbitale et la métallicité qui a été mesurée suggère que le processus de migration radiale n'est pas le mécanisme dominant la formation du disque épais. De plus, l'étude de ses échelles de hauteur et de longueur ainsi que l'excentricité de ses étoiles ne montre pas de signatures de reliques d'un satellite massif accrété. Au vu des résultats, un scénario de formation basé sur l'accrétion d'un stallite riche en gaz ou du réchauffement dnamique d'un dique mince préexistant est priviliégié.