Thèse soutenue

Effets collectifs et particules en interaction : des systèmes à longue portée aux atomes froids

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Auteur / Autrice : Alain Olivetti
Direction : Julien Barré
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice2000-....)

Résumé

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Un grand nombre de systèmes physiques sont le siège d’interactions à longue portée : systèmes autogravitants, plasmas, interactions entre vortex… et partagent de ce fait certaines propriétés. Dans cette thèse, un autre type de système expérimental est envisagé : des atomes froids. Dans ce cas, ce sont les échanges de photons qui peuvent induire des interactions effectives à longue portée. La dynamique de ces systèmes à longue portée est décrite sur une échelle de temps par une équation de type Vlasov, ou Vlasov-Fokker-Planck. Le but de cette thèse est d’étudier le comportement hors équilibre de plusieurs systèmes de particules comportant en général des interactions à longue portée, d’un point de vue théorique, numérique et expérimental. Dans une première partie, nous étudions dans le cadre de l’équation de Vlasov la dynamique d’un système de particules au voisinage d’un état stationnaire inhomogène. Nous montrons que si un amortissement de type Landau apparaît aux temps courts, une relaxation vers un état stationnaire en loi de puissance domine toujours aux temps longs. Nous testons et validons ensuite nos prédictions par des simulations numériques du modèle HMF (archétype des systèmes à longue portée). Nous nous intéressons ensuite aux oscillations de respiration et du centre de masse d’un système de particules en interaction. En supposant une invariance de la forme de la distribution des particules, nous obtenons deux équations qui décrivent approximativement l’évolution de ces modes pour une grande gamme de systèmes (longue/courte portée, avec/sans thermostat,…). Pour finir, nous présentons l’utilisation des résultats précédemment obtenus pour explorer un régime d’instabilité dans un piège magnéto-optique, et la possible existence de l’analogue d’un régime autogravitant 1d.