Thèse soutenue

Le passage du secteur public au secteur privé : contribution à l'étude du processus de privatisation des entreprises publiques en Algérie

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Auteur / Autrice : Moufida Khouadjia
Direction : Robert Charvin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nice

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Au-delà du changement de propriété, c’est l’optimisation de l’entreprise en tant que moyen de développement de l’économie qui mérite davantage d’attention. En effet, depuis plus d’une décennie, l’Etat algérien, est engagé dans un processus, de privatisation de ses entreprises publiques. Après plusieurs années dans la mise en œuvre de ce processus, il est logique de vouloir dresser un bilan, de ce qu’il a été réalisé, mais aussi et surtout de ce qu’il reste à faire. Or, un survol rapide des chiffres présentés par le Ministère chargé des privatisations, laisse le chercheur perplexe. En effet, il semblerait qu’après tant d’années, de pratique, le bilan n’est pas à la hauteur des résultats escomptés. Cette situation est du bien évidemment à des causes bien précises. Chercher à établir la nature et le degré de ces causes, conduit sur plusieurs pistes de réflexion. Dire cela, c’est signifier que nos deux parties ultérieures seront tournées autour de l’idée du processus de privatisation. La première partie, permettra de relever l’absence d’originalité par les pouvoirs publics algériens dans la mise en œuvre de la privatisation. Le processus ne présente à cet égard aucun trait distinctif par rapport aux autres expériences menées dans d’autres pays, tant en ce qui concerne‘’ l’outillage juridique’’ que à ce qui se rapporte à‘’l’appareillage institutionnel’’. Cette première partie essentiellement technique, est l’occasion d’abord de présenter la façon dont se déroule le processus de privatisation en Algérie, mais aussi et surtout, permet de relever les lacunes, les défauts, et enfin de souligner les incertitudes des pouvoirs publics quant à la réalisation effective et véritable de ce processus. Ce résultat est important dans la mesure où il conditionnera le traitement de la deuxième partie et dernière partie de la thèse. En effet, à ce stade, il sera question d’aborder un certain nombre d’hypothèses dont l’objectif sera d’éclairer ou du moins de tenter d’identifier les raisons et les motivations réelles du retard enregistré qui se traduit par un changement constant quant à la mise en œuvre du processus. D’un coté, il est loisible et aisé de noter un appel soutenu afin d’encourager la venue du capital étranger, et de l’autre une politique restrictive dont le mérite est pour l’instant de laisser les repreneurs dans l’expectative. Cette seconde partie sera par conséquent l’occasion de tenter d’apporter des hypothèses de réponses à cette situation de blocage qui rend particulièrement difficile toute tentative de compréhension et d’analyse de la politique économique de l’Algérie. C’est pourquoi, quelques indications tendant à corriger la marche actuelle du processus, ainsi qu’un certain nombre de propositions de réforme seront tentées.