Archive des Bibliothèques universitaires de Nantes

Création de pacemakers bio-artificiels cardiaques

Par : Oré Cerpa, Cynthia

Document archivé le : 14/03/2012

L'objectif de cette thèse était de développer un pacemaker cardiaque bio-artificiel par transfert de gènes. Deux approches différentes ont été utilisées. Dans la première, nous avons développé un pacemaker bio-artificiel chez des souris en bloc auriculo-ventriculaire complet (BAVc). La transfection des cardiomyocytes a été réalisée in situ avec un vecteur non-viral de type poloxamine, le Tetronic 614. Sept jours avant l'obtention du BAVc par ablation du faisceau de His, 2 plasmides, codant respectivement une protéine de fusion HCN1-HCN2 générant un courant de pacemaker, If, et le récepteur ?2-adrénergique, ont été mélangés au vecteur et injectés en un seul point dans la paroi du ventricule gauche. Le rythme d’échappement ventriculaire des souris HCN1-HCN2 / Adrb2 était significativement plus rapide que celui des souris témoins (injectées avec un plasmide non codant) dès 5 jours après l'induction du BAVc et restait stable pendant la durée de l'étude (25 jours). Ce pacemaker bio-artificiel est régulé par la stimulation sympathique. Dans la seconde approche, nous avons tenté de développer une stratégie basée sur la surexpression du facteur de transcription T-box 3 (Tbx3). Tbx3 régule le programme d’expression des gènes du nœud sinusal ainsi que le phénotype sinusal durant le développement. Cette étude a été réalisée in vitro avec des cardiomyocytes ventriculaires de souris nouveau-nées en culture. La surexpression de Tbx3 dans les cardiomyocytes à l'aide d'un adénovirus induit une reprogrammation du phénotype contractile de ces cellules vers un phénotype proche de celui des cellules sinusales. Ce résultat suggère qu'il serait possible d'utiliser cette approche in vivo. - 2011NANT26VS


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