Optimisation des prothèses de renfort pariétal dans la cure de prolapsus des organes pelviens
Auteur / Autrice : | Vincent Letouzey |
Direction : | Renaud de Tayrac |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Gynécologie obstétrique |
Date : | Soutenance le 15/12/2011 |
Etablissement(s) : | Montpellier 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; ....-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Biomolécules Max Mousseron (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Hédon |
Examinateurs / Examinatrices : Renaud de Tayrac, Bernard Hédon, Xavier Garric, Philippe Gravagna | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Revel, Xavier Deffieux |
Mots clés
Résumé
Les interventions chirurgicales avec prothèses pour défauts de soutènement ont déjà nécessité l'implantation de plus d'un million de prothèses dans le monde. L'indication des prothèses de soutènement synthétiques non résorbables a permis de diminuer les récidives à court terme mais présente une incidence non négligeable de complications postopératoires. Le taux de réinterventions reste encore trop élevé. Cette thèse a pour objectif d'apporter de nouvelles propriétés à ces prothèses de polypropylène, pour à la fois améliorer leur résistance à l'infection et permettre leur visualisation en IRM clinique. Des treillis libérant des antibiotiques de façon contrôlée sont développés par enduction de polymère dégradable et biocompatible contenant des antibiotiques. Cette enduction présente une activité antibactérienne in vivo significative. Une autre enduction de polymères dégradables ou non dégradables, par une technique de pulvérisation par aérographie, permet une visualisation en IRM des treillis in vitro et après implantation. La stabilité du polymère greffé avec l'agent de contraste autorise une visualisation des treillis pendant au moins douze mois.