Thèse soutenue

Informer et communiquer en confiance ? : dispositifs et territoires en zones arides : le cas de l'observatoire Menzel Habib (Tunisie)

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Auteur / Autrice : Balkis Mzioudet Faillon
Direction : Vincent MeyerMongi Sghaier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 14/11/2011
Etablissement(s) : Metz
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés (PIEMES) (Metz-Nancy)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche sur les Médiations (Metz)
Jury : Président / Présidente : Catherine Loneux
Examinateurs / Examinatrices : Taieb Chtioui, Michel Durampart, Brigitte Guyot

Mots clés

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Résumé

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La création de l’observatoire régional de lutte contre la désertification a pour objectif de valoriser les territoires du sud-est tunisien à travers des stratégies d’information et de communication entre acteurs de développement nationaux et internationaux, individuels et collectifs et privés et publics. Toutefois, les conflits entre acteurs rendent difficile le passage à l’action. Le désengagement de l’État et l’accroissement de la présence du secteur privé sont observés davantage dans le contexte tunisien au niveau du développement territorial. En outre, l’augmentation de l’incertitude en raison de la prolifération de technologies, d’outils et nouvelles pratiques agricoles et l’apparition de nouveaux acteurs sont des défis que le territoire rural est tenu de surmonter, en plus de ces problèmes écologiques, socio- économiques et géopolitiques. Notre objectif est de s’interroger sur la nécessité de la confiance pour le renforcement des relations entre partenaires de développement. Pour établir une stabilité, ces partenaires devraient se faire confiance. Menzel Habib, zone aride se situant dans le sud-est tunisien, souffre d’un manque de projets concrétisés pour son développement. Notre recherche, basée sur une approche interactionniste, permet de mettre l’accent sur les liens entre les différents acteurs et d’interpréter les symboles d’interaction. Elle consiste à intégrer un nouveau concept ; la confiance dans une recherche pluridisciplinaire : la confiance territoriale dans les zones arides et de proposer une démarche d’apprentissage pour la restauration de la confiance entre acteurs. Dès lors, la mise en place d’observatoires dans ces zones impose une concertation avec les responsables de ces lieux d’échanges, les entreprises, les chercheurs, etc. Ainsi, cette concertation est-elle renforcée par une confiance mutuelle entre ces parties. Dans le cadre du LOTH (Langages, Objets, Territoires et Hospitalités), programme de valorisation territoriale et initié dans le cadre de la coopération entre Laboratoire d’économie et des sociétés rurales (LESOR) de l’Institut des régions arides de Médenine et le Centre de recherche sur les médiations (CREM) de l’Université Paul Verlaine-Metz, nous adoptons l’approche participative pour renforcer les interactions entre les différents acteurs. Sous l’égide de l’intelligence territoriale, l’observatoire constitue une solution face aux dangers complexes qui contraignent les acteurs à leur concertation, à leur coopération et à l’échange d’informations transparentes et claires. À travers une communication essentiellement verbale, nous mettons l’accent sur les techniques de médiation et les stratégies d’engagement des acteurs pour lutter contre la désertification. En définitive, acquérir la confiance des acteurs est-il le moyen par excellence pour tout projet de développement de ce territoire