Qingdao dans l’imaginaire colonial allemand du premier vingtième siècle
Auteur / Autrice : | Clemence Andreys |
Direction : | Christian Henriot, Jacques Poumet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes germaniques |
Date : | Soutenance le 25/11/2011 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Langues et Cultures Europeennes |
Jury : | Président / Présidente : Anne Saint Sauveur-Henn |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Cluet, Klaus Mühlhahn |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
A travers l’analyse du discours colonial, à la fois narratif et figuratif, sur Qingdao, il s’agit d’étudier la culture coloniale dans sa complexité : le processus colonial renvoie à la fois à l’expérience de la colonisation en Chine et aux répercussions de l’expansion impériale dans l’Allemagne wilhelminienne. Il participe ainsi aux mécanismes de définition de l’identité nationale. La construction d’une « communauté imaginée », telle que l’a définie Benedict Anderson, se fait à travers la colonisation et le regard porté sur les colonisés. La représentation de l’Autre est, en effet, toujours orientée vers les contours de sa propre culture. Il s’agit d’un phénomène d’auto-contemplation à travers l’image de l’Autre, d’un retour à Soi par la médiation d’une fiction de l’Autre. L’évolution de l’image de Qingdao et la pérennité du lien entre la métropole et l’ancienne colonie, la survivance de Qingdao dans les médias allemands montrent que la mise en scène du souvenir est une autre composante de la fabrication de l’image mythique et que se crée un passage de la mythification à la mystification.