Auteur / Autrice : | Anne-marie Perrin |
Direction : | Alain Ferrant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 12/07/2011 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en psychopathologie et psychologie clinique (Bron, Rhône ; 1993-...) |
Jury : | Président / Présidente : René Roussillon |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Golse, Bernard Laurent |
Mots clés
Résumé
A partir d’une pratique clinique auprès de patients douloureux chroniques dans un centre de la douleur il s’agira de mettre en évidence le rôle joué par des expériences précoces de douleur et leur éventuelle participation au processus de chronicisation de douleurs actuelles pour une catégorie de ces patients. Plus précisément il nous faudra examiner de quelle manière les relations premières de ces sujets avec leurs objets de soin pourraient s’être nouées en partie autour de la perception de douleur. Nous voulons montrer que cette population de patients s’est probablement trouvée très tôt confrontée de différentes manières à des vécus de douleur Pour ce faire nous nous proposons de faire appel de façon préférentielle à un ensemble de travaux et de réflexions développés ces dernières années dans les deux champs que sont d’une part les neurosciences et d’autre part la psychanalyse. Nous terminons par un retour à travers une monographie clinique sur les implications thérapeutiques que peut avoir la prise en compte d’un tel regard sur les avatars de la construction psychique du sujet et ces relations à des expériences ultérieures de douleur.