Thèse soutenue

Occupation de la plaine de Persépolis au Ier millénaire av. J.-C. (Fars central, Iran)
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Auteur / Autrice : Sébastien Gondet
Direction : Rémy Boucharlat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, histoire et civilisations des mondes anciens
Date : Soutenance le 02/04/2011
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archeorient - Environnement et societes de l'Orient ancien
Jury : Président / Présidente : Pierre Briant
Examinateurs / Examinatrices : Pierfrancesco Callieri, Ernie Haerinck, Christophe Benech

Résumé

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Fondée par Darius Ier (522-486 av. J.-C.), Persépolis constituait une des résidences royales temporaires des souverains de l’Empire achéménide (550-330 av. J.-C.). Elle était également un centre administratif et économique, capitale d’une vaste province, la Perse, située au cœur de l’Empire. L’organisation de Persépolis reste largement méconnue de même que celle du vaste territoire, la plaine environnante, qu’elle contrôlait.Notre étude vise à mieux comprendre d’une part l’occupation du site de Persépolis qui va de la terrasse monumentale à la nécropole royale à 6 km au nord, d’autre part la mise en valeur de la plaine, en replaçant la période achéménide dans le contexte plus large du Ier millénaire av. J.-C. Dans un premier temps, l’étude prend en compte les dynamiques environnementales de la région. Les recherches sont fondées sur les méthodes de prospections archéologiques (reconnaissances à vue et méthodes géophysiques). Elle aboutit à une reconstitution d’une ville répartie en plusieurs blocs de fonctions différentes (habitats ordinaires, zones artisanales, résidences de l’élite et bâtiments de prestige) séparés les uns des autres par de vastes espaces non-bâtis mais probablement aménagés.Pour la plaine (100 km par 30 km), la prospection des sites achéménides a dû prendre en compte les graves destructions liées à la modernisation (agriculture, urbanisation, voies de communication) et s’est concentrée sur quelques sites préservés et des zones de piedmonts sélectionnées. Ces recherches ont montré une occupation très distendue essentiellement localisée dans la partie nord de la plaine et incluant la zone de Persépolis. La partie sud de la plaine était beaucoup moins exploitée. Cependant cette reconstitution doit tenir compte de la réduction sévère du potentiel archéologique, tout particulièrement dans le cadre de l’étude de l’occupation à la période achéménide, lorsque l’exploitation du sol reposait sur des installations rurales de dimensions modestes.