Thèse soutenue

Devenir prêtre dans l'entre-deux-guerres : les années de formation de Mgr Maxime Charles
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Auteur / Autrice : Michel Emmanuel
Direction : Philippe Levillain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris, Institut d'études politiques

Résumé

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Incontestablement, Mgr Maxime Charles (1908-1993) est une des figures les plus marquantes du catholicisme en France au cours de la période de l’après-guerre, ainsi qu’en témoignent son action dans le milieu des étudiants parisiens entre 1944 et 1959 à travers le Centre Richelieu puis ses vingt-six années de rectorat à la basilique du Vœu national au Sacré-C��ur, sur la butte Montmartre, entre 1959 et 1985. Comment un tel prêtre a-t-il été formé ou, si l’on veut bien nommer « carlisme » son style si particulier, quelles sont les sources de ce « carlisme » ? Cette étude s’attache donc à remonter aux sources d’une vocation sacerdotale ainsi qu’à l’analyse d’une éducation cléricale reçue au petit séminaire de Paris, à Conflans, sur la commune de Charenton, entre 1922 et 1928, puis au séminaire universitaire des Carmes, au sein de l’Institut catholique de Paris, entre 1928 et 1935. En aval de ces années de formation proprement dites, cette étude se penche aussi sur les premières années de ministère de ce jeune prêtre devenu selon son souhait vicaire dans une paroisse ouvrière de la banlieue parisienne, à Malakoff, où il s’occupe surtout des œuvres de jeunesse. Conjointement à cette approche biographique, cette étude constitue un apport à l’histoire de l’éducation cléricale en France au cours de la période de l’entre-deux-guerres à travers l’étude du petit séminaire de Paris et surtout celle du séminaire universitaire des Carmes, fondé en 1919 par M. Jean Verdier, le futur cardinal-archevêque de Paris, et devenu en quelques années le meilleur séminaire de France. Enfin, cette étude constitue une réflexion sur le renouveau catholique en France dans les années vingt et trente.