Auteur / Autrice : | Sabah Zrari |
Direction : | Olivier Dabène |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris, Institut d'études politiques |
Mots clés
Résumé
Après les privatisations des entreprises publiques engagées dès la décennie 80 dans la plupart des pays à économie de marché, ce sont les équipements publics comme les routes, les établissements scolaires, hospitaliers ou pénitenciers dont le financement, la construction, la rénovation et/ou la gestion sont confiés à des opérateurs privés, groupes nationaux mais aussi et surtout groupes transnationaux de bâtiments et travaux publics à travers ce que l’on a appelé des partenariats public-privé (PPP). Comment peut-on expliquer ce phénomène? Est-ce qu’il reflète une évolution du rôle de l’Etat et les changements apportés par le paradigme néo-libéral? J’ai répondu à cette question à partir d’un cas d’étude unique : la politique publique des concessions routières au chili que j’ai étudié dans une perspective historique (de 1835, date de la première loi sur les concessions, à 2010. Sur le plan théorique, je me suis appuyée sur le concept de path dependence et sur la littérature néo-institutionnaliste que j’ai complétée par des réflexions inspirées des travaux de Michel Foucault sur la bio-politique. Les conclusions de notre recherche indiquent que davantage que le signe d’une évolution du rôle de l’état, les PPP sont un des moyens utilisés par l’Etat pour jouer son rôle : établir les conditions nécessaires au développement du pays.