Thèse soutenue

Méthodologie de minimisation de la pollution appliquée au traitement de surface : étude de l’entraînement comme vecteur de pollution
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Auteur / Autrice : Florine Leveillard
Direction : Jacques Bourgois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et Génie de l'Environnement
Date : Soutenance le 03/02/2011
Etablissement(s) : Saint-Etienne, EMSE
Ecole(s) doctorale(s) : ED SIS 488
Jury : Président / Présidente : Yves Perrodin
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Buffière, Valérie Laforest, Éric Piatyszek
Rapporteurs / Rapporteuses : Mathias Glaus, Yves Perrodin

Résumé

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Dans un contexte réglementaire incitant fortement les industriels à la réduction de la pollution à la source, l’application de stratégies telles que des bonnes pratiques environnementales et un meilleur contrôle des procédés constituent une réponse aux enjeux environnementaux. Le traitement de surface par voie aqueuse est une activité grande consommatrice d’eau et de produits chimiques et donc génératrice de rejets aqueux pollués. L’objectif de ce travail est de proposer à ce secteur d’activité une méthodologie simple de limitation des flux de pollution ainsi que de la consommation en eau. Cette méthodologie se base notamment sur le postulat que l’entraînement est le principal vecteur de pollution au sein d’une chaîne de traitement de surface.Des études expérimentales ont permis, d’une part de créer une méthode rapide de calcul de l’entraînement et, d’autre part, de montrer et de quantifier l’influence de la forme et de la rugosité des pièces traitées, du temps d’égouttage, de la tension superficielle des solutions de traitement ou encore du type et de la durée du rinçage des pièces sur l’entraînement.L’ensemble de ces éléments, intégrés à la méthodologie de minimisation de la pollution, permet d’une part de réaliser un diagnostic de la chaîne mais aussi d’estimer l’impact d’une modification de cette chaîne sur la consommation spécifique en eau, le bilan de pollution ainsi que sur la qualité des rinçages. Cette méthodologie aide ainsi à limiter les consommations d’eau et de réactifs non seulement sur la chaîne mais également en station de détoxication, diminuant ainsi les impacts environnementaux et les coûts de fonctionnement.