Thèse soutenue

Transformations des structures agricoles de production en Roumanie : quelles politiques publiques d'accompagnement ?
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Auteur / Autrice : Marie Luce Ghib
Direction : Jean-Pierre BoinonPăun OtimanMarielle Berriet-Solliec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 11/07/2011
Etablissement(s) : Dijon en cotutelle avec Universitatea de Ştiinţe Agricole şi Medicină Veterinară a Banatului din Timişoara
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut national de la recherche agronomique (France). Centre d'économie et sociologie appliquées à l'agriculture et aux espaces ruraux (Dijon)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Kroll, Béatrice Von Hirchhausen
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Philippe Colin, Philippe Perrier-Cornet

Résumé

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La thèse présentée s'inscrit dans le contexte de l'adhésion de la Roumanie à l'UE et plus largement fait le point sur la seconde décennie post-communiste (2000-2010) de l'évolution des structures agricoles de production roumaines. Dans ce contexte se pose la question des principaux facteurs d'évolution des structures et du rôle des politiques publiques d'accompagnement. Tout d'abord, le cadre théorique s'appuyant sur l'économie du développement et l'économie institutionnaliste historique est construit. Il permet d'analyser dans une première partie l'encastrement social du secteur agricole roumain, après avoir défini et caractérisé ce qui était appelé « structures agricoles de production ». Le rôle d'amortisseur social de l'activité agricole se poursuit ainsi sur la période étudiée, même si d'autres formes de régulation sont apparues (émigration nationale et internationale). On fait ensuite le constat des évolutions apparues en croisant différentes bases de données. On observe ainsi une diminution des plus petites unités au bénéfice d'exploitations moyennes. Les plus grandes entités ont elles aussi connu des diminutions de nombre et de taille, que l'on attribuera à la fin des privatisations et restitutions. La thèse tente d'identifier par la suite lesfacteurs de ces évolutions (survie et croissance) à l'aide d'un modèle économétrique en deux étapes.Enfin, une évaluation de politiques est menée sur une série de mesures identifiées pour avoir un objectif de restructuration. Il apparaît de manière globale que l' objectif intermédiaire d'absorption des fonds est privilégié à un objectif final de la politique qui est la pénétration en milieu rural de ces leviers d'action. Ainsi, si le soutien aux exploitations moyennes paraît pertinent, des limitations apparaissent dans la mise en oeuvre. Enfin la réorientation de la population agricole ne se fera pas seulement par les mesures étudiées, sous-budgétées ou dont les effets sont surestimés