Thèse soutenue

Les molécules d’adhésion CCN3 et DDR1 au cours du vitiligo

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Anne-Sophie Ricard
Direction : Muriel Cario-André
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences, technologie, santé. Biologie cellulaire et physiopathologie
Date : Soutenance le 16/12/2011
Etablissement(s) : Bordeaux 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Bordeaux)
Jury : Président / Présidente : Laurence Bordenave
Examinateurs / Examinatrices : Alain Taieb, Christine Duval
Rapporteurs / Rapporteuses : Juliette Mazereeuw-Hautier, Véronique Delmas

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Le vitiligo généralisé est une leucodermie acquise qui touche 0,5 à 1% de la population mondiale et qui résulte d’une perte progressive des mélanocytes.Le mécanisme à l’origine de la perte des mélanocytes au cours du vitiligo reste obscur et la destruction des mélanocytes n’a jamais été observée.De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer la disparition des mélanocytes : une susceptibilité génétique, l’auto-immunité, la théorie neurale et la théorie oxydative.Notre équipe a développé une théorie intégrée qui reprend ces différents mécanismes. Cette théorie considère que le vitiligo est lié au détachement des mélanocytes et à leur élimination à travers l’épiderme ou mélanocytorrhagie. Dans cette théorie, un défaut d’adhésion des mélanocytes est le facteur prédisposant au vitiligo.L’interaction des mélanocytes avec les kératinocytes environnants et avec la membrane basale est médiée par les intégrines et les cadhérines. L’expression de l’intégrine et de la E-cadhérine n’est pas modifiée dans le vitiligo généralisé.En 2006, Fukunaga-Kalabis et al. montrent que l’attachement des mélanocytes à la membrane basale est en partie dû à DDR1 qui est sous le contrôle de la protéine CCN3. Ils ont observé que l’inhibition de CCN3 induit le détachement des mélanocytes.Récemment, des variants génétiques de DDR1 ont été observés chez des patients d’origine ethnique différente atteints de vitiligo. Nous avons décidé d’étudier d’une part l’expression de CCN3 au niveau de la peau lésionnelle et non lésionnelle de patients atteints de vitiligo et d’autre part l’impact de l’inhibition de CCN3 et de DDR1 au niveau de mélanocytes utilisés pour des reconstructions épidermiques. Nos résultats in vitro et in vivo suggèrent que CCN3 est impliqué dans la physiopathologie du vitiligo.