Intersubjectivité : modulation et ajustement. Cas des marqueurs discursifs "hein", "quoi", "n'est-ce pas" en français et "darô", "yo", "ne", "yone" en japonais
Auteur / Autrice : | Hiroko Noda |
Direction : | Daniel Lebaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 29/06/2011 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Monneret |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Monneret, Saburo Aoki, Jean Chuquet, France Dhorne, Catherine Paulin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Saburo Aoki, Jean Chuquet |
Mots clés
Résumé
Cette recherche vise à rendre compte du fonctionnement et des conditions d’emploi de quelques marqueurs discursifs, en relation avec la problématique de l’intersubjectivité. Elle s’inscrit dans le cadre théorique développé par A. Culioli « la Théorie des Opérations Prédicatives et Énonciatives ». Ce travail est consacré d’abord aux descriptions des emplois de hein, quoi et n'est-ce pas en français du point de vue distributionnel, sémantique, pragmatique et prosodique. L’analyse se fonde sur un corpus oral constitué de séquences tirées de film et d’émissions de télévision. L’étude porte également sur les descriptions des emplois de darô, yo, ne et yone en japonais qui sont des marqueurs comparables à hein ; elle se termine par une analyse comparative entre hein et les marqueurs japonais étudiés dans le but de montrer dans quelle mesure leur enjeux énonciatifs se recouvrent. Il s’avère que ces deux ensembles de marqueurs jouent un rôle crucial dans l’organisation des rapports intersubjectifs entre l’énonciateur et le coénonciateur