Thèse de doctorat en Pharmacologie expérimentale
Sous la direction de Daniel Henrion.
Soutenue en 2011
à Angers .
Mon projet de thèse porte sur l'implication des œstrogènes dans le remodelage vasculaire induit par une augmentation chronique du flux au niveau des artères mésentériques. Nous avons étudié dans un premier temps, l'implication des œstrogènes dans notre modèle de remodelage vasculaire chez les rats femelles et mâles agés (12, 15 et 18 mois). La résultante est que l’œstradiol (E2) confère une vasculo-protection aux rats femelles en comparaison aux mâles. Ceci se traduit par : l'absence de l’œstradiol induit une perte de remodelage « high flow ». Une mécanistique impliquant l'effet de l’œstradiol sur la production de monoxyde d'azote a été mise en évidence, qui a montré que l'activation de la eNOS se fait via les Era. On a aussi pu montrer que l’œstradiol n'intervient pas au cours du processus d'inflammation, première phase du remodelage. Dans un deuxième temps, nous avons exploité l'action de l’œstradiol au cours de la ménopause, sa supplémentation a été faite à 6 et 9 mois après ovariectomie. On a ainsi pu conclure l'importance de la période de traitement. Il est aussi important de noter que l'absence d’œstradiol avec l'âge entraîne une diminution de l'expression de eNOS et des ERa et que le traitement survenant tardivement après ovariectomie ne permet pas de restaurer ces dégâts. Au final, l'absence d’œstradiol qui entraîne une baisse de NO, entraîne ainsi une absence d'expansion luminale, une baisse de production de péroxynitrites et une absence d'activation des métalloprotéinases, ces derniers étant nécessaires pour le remodelage « high flow ».
Pas de résumé disponible.