Thèse soutenue

Les impacts des expositions internationales et universelles sur les dynamiques métropolitaines des villes de la péninsule ibérique : Séville, Lisbonne et Saragosse
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Auteur / Autrice : Jean-Bernard Castet
Direction : Sylvie Daviet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Urbanisme et aménagement du territoire
Date : Soutenance le 22/11/2011
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Temps, espaces, langages, Europe méridionale-Méditerranée (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Guy Saez
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Daviet, Guy Saez, Maria Gravari-Barbas, Frédéric Leriche, Boris Grésillon
Rapporteurs / Rapporteuses : Maria Gravari-Barbas, Frédéric Leriche

Résumé

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Plus que d’autres types de grands évènements, les expositions internationales et universelles contribuent à changer le visage des villes organisatrices. Résolument comparative, cette analyse se propose de travailler sur trois expositions ayant eu lieu ces dernières décennies dans la péninsule ibérique. Les exemples de Séville, Lisbonne et Saragosse, villes de taille comparable et de contraintes similaires permettent de mieux évaluer les impacts de cette catégorie de grand évènement à la fois aux échelles métropolitaine, régionale et nationale. Au-delà de cet apport, l’objectif est également de dégager des éléments permettant d’analyser les bénéfices et les limites de ce type de grand évènement atour de quatre principaux items : l’impact urbain, l’impact économique, l’impact en termes d’image et l’impact sur les acteurs. Cette thèse vise à comprendre ce que ces expositions récentes ont apporté à ces villes, à la fois sur le court et le long terme, en analysant successivement les temps de la projection, de la réalisation et de la reconversion des sites d’exposition Ce travail démontre ainsi que les expositions, au-delà des réflexions postulant pour leur déclin progressif et inexorable, sont en fait de véritables accélérateurs du développement urbain et du processus de métropolisation. Mieux préparées et utilisées, elles pourraient donc être appelées aujourd’hui plus qu’hier encore à transformer les villes, notamment pour leur permettre de se mettre en cohérence avec les critères d’un développement métropolitain plus durable.