Auteur / Autrice : | Diane-Laure Arjaliès |
Direction : | Philippe Lorino |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 28/06/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Patricia Crifo |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Berland, Nicolas Mottis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Pezet, Robert W Scapens |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse cherche à mieux comprendre quels sont – au niveau des pratiques des acteurs – les mécanismes sous-jacents à un changement institutionnel en cours dans le secteur français de la gestion d’actifs, connu sous le nom d’ « ISR Mainstreaming ». Ce phénomène, apparu dans les années 2000, fait référence à la pénétration progressive et massive de critères d’Investissement Socialement Responsable (ISR) dans les fonds d’investissement conventionnels (également appelés fonds « mainstream » ou « courant principal »). En particulier, la thèse cherche à identifier les raisons qui peuvent expliquer l’émergence d’un tel changement au niveau du secteur et à analyser l’impact de ce dernier sur les pratiques des gestionnaires d’actifs. Pour ce faire, la thèse s’appuie sur une étude de cas longitudinale de trois ans (2006-2009) d’une société de gestion d’actifs française, conduite par l’auteur en tant qu’analyste ISR. D’inspiration pragmatiste, la thèse mobilise une méthode d’enquête coopérative combinant observation participante, entretiens semi-dirigés et analyse de sources documentaires. La thèse se compose de trois articles qui analysent 1) les origines du mouvement de l’ISR, 2) la transformation des pratiques des sociétés de gestion d’actifs en réponse au phénomène d’ISR Mainstreaming et 3) les différences constatées entre gestion actions et gestion taux lors de la transformation de ces pratiques.