Thèse de doctorat en Écologie
Sous la direction de Vincent Bretagnolle.
Soutenue en 2010
à Paris 6 .
De nombreuses espèces animales consomment leurs ressources dans un domaine restreint, centré sur un nid ou terrier, et la taille de ce domaine est bien plus petite que l'échelle spatiale à laquelle on peut définir une population. Dans cette thèse, on aborde d'un point de vue théorique les conséquences et les raisons - écologiques et évolutives - d'une telle consommation localisée des ressources. L'inspiration de ce travail est l'écologie des oiseaux et des mammifères, où la nature locale de l'approvisionnement est particulièrement évidente, comme en témoignent les territoires ou domaines vitaux des mammifères et des oiseaux, en particulier lors de l'approvisionnement des jeunes restés au nid. Les modèles individu-centrés que nous construisons sont principalement utilisés dans le but de prédire des caractères comportementaux, mais nous passons également en revue les techniques pertinentes pour transformer les interactions comportementales locales en taux de mortalité à large échelle, dans une perspective démographique. Les équations de moments spatiaux, qui expriment de manière parcimonieuse la structuration spatiale des communautés, sont l'objet d'une attention toute particulière, et la moitié des chapitres font usage d'équations de moments obtenues par simplification d'une classe générale de processus stochastiques et spatiaux: les processus de points dynamiques.
Ecological and evolutionary consequences of localised predator-prey interactions
Pas de résumé disponible.