Auteur / Autrice : | Boris Dansou |
Direction : | Laurent Baud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et physiopathologie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La recherche de nouvelles cibles est indispensable pour le traitement des maladies inflammatoires en constante progression depuis quelques décennies dans les pays industrialisés. Les calpaïnes pourraient être de telles cibles. Ce sont des protéases à cystéine dont l’activité est augmentée par le calcium et limitée par la calpastatine qui est un inhibiteur endogène spécifique. Elles sont présentes dans les cellules T dont l'activation conduit au développement des pathologies immunes et inflammatoires. Dans cette étude, nous avons montré que les calpaïnes intracellulaires modulent l'activité des cellules T, qu'elles peuvent être externalisées et que les calpaïnes intra- et extra- cellulaires ont des effets opposés. En effet, les calpaïnes intracellulaires augmentent la mobilité des cellules T et par leur action protéasique sur la chaine c du récepteur de l'IL-2 orientent la différenciation des cellules T en Th17 qui sont pro-inflammatoires. Par contre, une fois externalisées via les transporteurs ABC A1 (ATP Binding Cassette A1) les calpaïnes clivent la protéine gp130, une sous-unité du récepteur de l’IL-6, et ainsi limitent la différenciation des cellules T en Th17 induite par l'IL-6. Une molécule ou drogue capable de limiter l'action des calpaïnes intracellulaires tout en favorisant leur externalisation serait une bonne cible thérapeutique dans le développement des maladies inflammatoires