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Thèse soutenue

Circulation du courant circumpolaire antarctique dans le passage de Drake : fronts et tourbillons

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Auteur / Autrice : Nicolas Barre
Direction : Christine Provost, Nathalie Sennéchael
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanographie physique
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Drake, Passage de (Antarctique)
Antarctique
Climatologie

Mots clés libres

Courant circumpolaire antarctique
Tourbillons
Argo
Altimétrie

Résumé

FR

L’objectif de cette thèse est d’étudier la circulation du courant circumpolaire antarctique (ACC) dans le Passage de Drake et de décrire les structures de la variabilité des fronts et de l’activité tourbillonnaire. Plusieurs sources d’informations récentes ont été utilisées : les flotteurs ARGO, le modèle Mercator et les données satellitaires. Les trois principaux fronts de l’ACC définis par la climatologie sont : le front subantarctique (SAF), le front polaire (PF) et le front sud de l’ACC (SACCF). Les données satellitaires montrent qu’ils sont souvent divisés en plusieurs branches. Huit branches ont été identifiées à partir des données altimétriques. Les variations de la position des fronts et du nombre de tourbillons sont examinées depuis 1992 à l’aide des données altimétriques. A ~65°W, les tourbillons générés par les fronts ont une variabilité saisonnière. Une tendance croissante du nombre de tourbillons est observée, avec une nette augmentation à partir de 2002. Les branches du PF et du SACCF effectuent un méandre vers le sud dans le bassin d’Ona (OB) vers 54°W. Statistiquement lié à des modes de bassin basse fréquence, ce méandre est la principale source de tourbillons anticycloniques dans OB. Lorsque le méandre est présent, les tourbillons cycloniques formés à (51°W, 59°S), ne recirculent pas dans OB et sont advectés vers le nord-est. La tendance linéaire des séries temporelles du niveau de la mer montre que le SAF et le PF se sont déplacés au nord de leur position climatologique dans YB et vers le sud en amont et en aval du bassin. Cette tendance contraste avec certains récents travaux qui suggèrent un déplacement de tous les fronts vers le sud.