Thèse soutenue

Baudelaire et les estampes
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Auteur / Autrice : Claire Chagniot
Direction : André Guyaux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française
Date : Soutenance le 26/11/2010
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherche Littératures françaises du XXe siècle (Paris)
Jury : Président / Présidente : Antoine Compagnon
Examinateurs / Examinatrices : André Guyaux, Jean-Paul Bouillon, Patrick Labarthe

Mots clés

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Résumé

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L'invention de la photographie bouleverse le monde de l'estampe entre 1850 et 1865. Le burin et la lithographie, pourtant récente, ne sont plus les seuls moyens de reproduire les tableaux, et l'eau-forte renaît. Dès ses premiers Salons, Baudelaire est attentif aux différents procédés. Vers 1859-1862, son action et ses articles en faveur de Charles Meryon et de la Société des aquafortistes font de lui un des principaux défenseurs de l'eau-forte originale. Après avoir acheté dans sa jeunesse des tableaux anciens, Baudelaire constitue alors une collection importante d'estampes, en rapport avec son activité de critique d'art. D'un autre côté, l'essai sur le rire, ceux sur les caricaturistes français et sur les caricaturistes étrangers, ainsi que les projets d'articles sur « L'Art philosophique » et les « Peintres de mœurs » sont entièrement ou en partie inspirés par des estampes. Ces textes donnent à Baudelaire l'occasion de poser des questions de poétique et d'esthétique, – le statut de l'artiste comique, la beauté de l'éphémère et la trivialité en art, par exemple. Comme les poèmes inspirés d'estampes, ils montrent aussi la façon dont le poète met à l'épreuve le sens des images. La dernière partie de notre travail est consacrée à l'histoire des frontispices dont Baudelaire voulut faire orner plusieurs de ses œuvres, et en particulier à celui qu'il projetait de donner à la deuxième édition des Fleurs du mal.