Auteur / Autrice : | Caroline Herbelin |
Direction : | Flora Blanchon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l’art |
Date : | Soutenance le 20/11/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris-Sorbonne (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Éric Thomas Jennings |
Examinateurs / Examinatrices : Flora Blanchon, Antoine Gournay, Emmanuel Poisson |
Mots clés
Résumé
Cette thèse cherche à montrer comment au Vietnam, l’architecture et l’urbanisme relèvent de la rencontre de deux cultures, celle du colonisateur et celle du colonisé. L’enjeu est de mettre en lumière la diversité des échanges culturels – expressions et significations – à travers le bâti, en procédant à une étude critique de l’idée selon laquelle l’architecture et l’urbanisme seraient uniquement des instruments du pouvoir colonial. Nous avons cherché à identifier les conditions de production et d’utilisation du bâti pour appréhender la complexité et la diversité des phénomènes à l’œuvre. Nous avons privilégié trois approches. La première concerne l’étude des acteurs et de la circulation des savoirs qui nous permet d’envisager les différents discours et théories qui ont existé autour de l’architecture métissée, ainsi que leur réception. La seconde prend en considération les politiques de gestion de l’espace urbain en s’attachant à mettre en valeur les négociations et les résistances au projet d’encadrement colonial. Enfin le troisième volet se place au niveau de l’articulation des enjeux techniques et sociaux et permet de mettre au jour les mécanismes constitutifs de cette architecture interculturelle.