Auteur / Autrice : | Hurel Régis Beninga |
Direction : | Georges Banu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théâtre et arts du spectacle |
Date : | Soutenance le 14/12/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Atelier de recherche sur l'intermédialité et les arts du spectacle |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marie Pradier |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Banu, Jean-Marie Pradier, Monique Borie, Amos Fergombé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le théâtre en Centrafrique : de la théâtralité des rituels aux pratiques actuelles est un parcours de l’univers théâtral centrafricain. A travers le rituel du Ganza et celui du culte de Ngakola, précisément dans leurs aspects spectaculaires, ont été relevé des aspects théâtraux ou encore des éléments pouvant donner naissance à une forme théâtrale. Ces deux rituels ont fortement influencé certains hommes de théâtre centrafricains, qui n’ont pas manqué de les invoquer dans leurs créations artistiques. Les démarches de ces hommes étaient en réalité une quête vers la liberté. Ils voulaient d’une certaine manière se réapproprier une culture qu’ils commençaient à perdre au profit de celle du colonisateur. Le colonisateur, parrain d’un théâtre qui a du mal à se défaire - du « cordon ombilical » - des liens avec lui. Malgré l’indépendance et la renaissance de ce théâtre en 1960, avec la pièce A moléngué ti indépendance de l’Abbé Benoît Basile Siango, de multiples efforts restent à faire pour donner à l’art de Molière dans ce pays, ses plus belles lettres de noblesse sur tous les plans [artistiques, esthétiques, techniques, politiques et socio-économiques].