Thèse de doctorat en Études anglophones
Sous la direction de Jean-Pierre Naugrette.
Soutenue le 26-11-2010
à Paris 3 , dans le cadre de École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris) , en partenariat avec Langues, Textes, Arts et Cultures du Monde Anglophone (laboratoire) .
Le président du jury était Jean-Claude Sergeant.
Le jury était composé de Jean-Pierre Naugrette, Jean-Claude Sergeant, Riccardo Ambrosini, Francis Bordat, Nathalie Jaëck.
Portant sur six adaptations hollywoodiennes de récits de Rider Haggard, Kipling, Conrad et Greene, ce travail analyse la manière dont le cinéma américain retravaille divers aspects des supports littéraires à des fins esthétiques [attention aux détails exotiques, remaniements narratifs, jeu des acteurs, couleurs, décors] et idéologiques [réflexion sur l’impérialisme colonial]. En confrontant les films et les récits qui les précèdent, il s’agit d’examiner la manière dont le cinéma prend appui sur la littérature pour tisser un réseau où transparaît le regard que Hollywood porte sur la tentation impérialiste américaine.
Colonial adventure in British novels and short stories as seen by Hollywood : King Solomon‟s Mines (1950), Kim (1950), The Quiet American (1958), The Man Who Would Be King (1975), Apocalypse Now (1979 ; 2001), The Quiet American (2002)
The study focuses on six adaptations of narratives by Rider Haggard, Kipling, Conrad and Greene. It addresses the way Hollywood worked over several aspects of the literary works for aesthetic [attention to exotic details, reshaping of narratives, acting, colours, setting] as well as ideological purposes [a reflection on colonial imperialism]. Comparing the films with their literary antecedents, the study analyses the manner cinema is backed by literature to weave a network of signs which reveal Hollywood’s approach to American imperialist temptation.