Interactions pour la lumière entre les arbres adultes, les jeunes arbres et la végétation du sous-bois au sein d'un écosystème forestier : application à la régénération du pin sylvestre en peuplement mélangé chêne sessile - pin sylvestre
| Auteur / Autrice : | Noémie Gaudio |
| Direction : | Philippe Balandier |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Biologie forestière |
| Date : | Soutenance le 19/11/2010 |
| Etablissement(s) : | Orléans |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies (Orléans ; 2009-2012) |
| Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre National du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des eaux et forêts |
| Laboratoire : Ecosystèmes forestiers | |
| Jury : | Président / Présidente : Franck Brignolas |
| Examinateurs / Examinatrices : Philippe Balandier, Franck Brignolas, Bernard Prevosto, Jean-Claude Gegout, Philippe Lejeune, Hendrik Davi | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Prevosto, Jean-Claude Gegout |
Mots clés
Résumé
Le renouvellement des peuplements forestiers irréguliers est envisagé par la création de trouées, afin d’augmenter localement l’éclairement en sous-bois et favoriser la croissance de la régénération d’arbres.Cependant, cette augmentation de lumière favorise aussi la colonisation des trouées par des espèces herbacées et semi-ligneuses compétitrices pour les ressources. Cette thèse s’est focalisée sur les interactions pour la lumière entre de jeunes pins sylvestres (Pinus sylvestris) et une végétation interférente représentée par la callune( Calluna vulgaris), la molinie (Molinia caerulea) et la fougère (Pteridium aquilinum) dans le sous-bois de peuplements mélangés chêne sessile (Quercus petraea)-pin sylvestre.La lumière est le facteur principal limitant la croissance des semis (hauteur<0,30m) et gaules(0,30m<hauteur<6m) de pin sylvestre. Cependant, alors que les semis supportent un ombrage conséquent, les besoins en lumière augmentent avec la dimension des individus.Le développement des trois espèces interférentes a été quantifié en fonction de l’éclairement. A recouvrement égal, la fougère intercepte plus de lumière que la molinie et la callune. La fougère affecte donc plus négativement la croissance des semis de pin, notamment parce qu’elle est aussi capable de développer un couvert dense même pour de très faibles éclairements. Pour les trois espèces, des facteurs autres que la lumière sont cependant impliqués qui pourraient être des phénomènes d’allélopathie, de compétition souterraine ou d’interférence mécanique. Les différents résultats sont intégrés dans un modèle conceptuel de dynamique forestière (RReShar, Regeneration and Resource Sharing).