Thèse soutenue

Problématiques de l'emprunt et problèmes de traduction : études de cas entre langues arabe et française
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Auteur / Autrice : Nisrine Rustom-Ozone
Direction : Paul Siblot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 13/12/2010
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Praxiling
Jury : Président / Présidente : Jeanne-Marie Barbéris
Examinateurs / Examinatrices : Paul Siblot, Jeanne-Marie Barbéris, Foudil Cheriguen, Agnès Steuckardt
Rapporteurs / Rapporteuses : Foudil Cheriguen, Agnès Steuckardt

Résumé

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Deux notions formeront cette étude : les emprunts linguistiques d’abord et la traduction ensuite. Pour les aborder, nous nous intéresserons à des problèmes théoriques liés aux sémantiques lexicale et discursive afin de dégager les cadres théoriques de ces deux sujets en prenant appui sur des exemples authentiques dans les deux langues (français et arabe). On s’interrogera dans un premier temps sur le rôle exact de l’emprunt dans le mécanisme complexe du langage. Nous commencerons à poser les données du problème, tout d’abord, au niveau lexicologique où le contact se fera entre les mots et leurs équivalents morphosyntaxiques dans l’autre langue ; c’est le cas le plus simple à analyser. Ensuite, notre analyse s’élargira au niveau discursif, là, le discours sera affronté dans sa complexité. Contrairement à une idée reçue du structuralisme qui présente la langue comme un organisme statique, il s’agit d’un système changeant qui rétablit sans cesse ses équilibres internes compromis. Notre analyse va être basée sur la théorie praxématique qui voit que la réalité et la langue sont inséparables. L’emprunt est une preuve par son existence et son maintien, qu’une nouvelle réalité existe, utilise un nouvel élément pour la caractériser. A travers les problèmes de l’emprunt linguistique, on trouve donc des problèmes liés à la langue, au lexique et au discours. Puisque l’emprunt est le passage du lexique d’une aire linguistique à l’autre, il soulève également tous les problèmes fondamentaux de la traduction : ici c’est l’analyse discursive qui est directement concernée. Nous nous intéresserons donc à la problématique des contacts des langues, d’une part, au plan de l’unité minimale qu’est le mot, et d’autre part, à celui de son actualisation en discours qui est au coeur de la problématique de la production du sens.