Thèse soutenue

Edition critique de la correspondance de Lydie Wilson de Ricard (1850-1880)
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Auteur / Autrice : Rose Blin-Mioch
Direction : Philippe Martel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Occitan
Date : Soutenance le 29/06/2010
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : ETUDES OCCITANES, IBERIQUES, LATINO-AMERICAINES ET LUSOPHONES
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Philippe Martel, Michelle Riot-Sarcey, Ulrike Brummert, Marie-Jeanne Verny
Rapporteurs / Rapporteuses : Michelle Riot-Sarcey, Ulrike Brummert

Mots clés

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Résumé

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Lydie Wilson-de Ricard (1850-1880) (alias Lydie de Ricard, Na Dulciorella, Lidia Colonia) est une des premières femmes membre du Félibrige. Née et morte à Paris, elle était d'origines écossaise et flamande. Avec son mari, Louis-Xavier marquis, co- fondateur du Parnasse Contemporain et communard et Auguste Fourès, poète, ils fondent La Lauseta , almanach républicain. Entre Juin 1876 et Octobre 1877, Lydie correspond librement avec Fourès. Nous publions ses lettres conservées au Collège d'Occitanie à Toulouse ainsi que les extraits, adressés à d'autres correspondant(e)s publiés dans le journal Le Montpellier Républicain. Ses écrits sont l'écho de son apprentissage du dialecte de Montpellier, de ses créations poétiques et de sa participation au Félibrige rouge. Elle publiera dans la Revue des Langues Romanes, sera primée aux Fêtes Latines de Montpellier en 1878. L'Époque est elle de la troisième République balbutiante. Dans les lettres nous en retrouvons les enjeux : l'amnistie des Communards, d'égalité femme/homme, avec la question du mariage et du divorce, de la laïcité avec les enterrements civils ainsi que son intérêt pour la politique, le Fédéralisme, dont son mari est un des théoriciens. Leur arrivée dans le Midi n'est pas due aux seules conditions politiques, mais à l'amour de celui-ci pour la langue du Midi et Mistral, amour prouvé dès son premier ouvrage en 1862. Le Parnasse a été une des écoles de Lydie, son esprit favorise la découverte de la nature qu'elle parcourt avec sa soeur Jeanne, peintre. La mort de celle-ci, à vingt-cinq ans de tuberculose signera la fin de cette correspondance. Nous y voyons naître l'amour partagé de Jeanne et Fourès.