Thèse soutenue

Les correspondances de Victor Gelu : édition critique

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Auteur / Autrice : Odile Delmas
Direction : Philippe Martel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études occitanes
Date : Soutenance le 26/01/2010
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : ETUDES OCCITANES, IBERIQUES, LATINO-AMERICAINES ET LUSOPHONES
Jury : Président / Présidente : Guy Latry
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Martel, Guy Latry, Remy Gasiglia, Philippe Gardy
Rapporteurs / Rapporteuses : Guy Latry, Remy Gasiglia

Résumé

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Dans l’oeuvre provençale de Victor GELU, thématiques politique, sociale et philosophique écrasent statistiquement les autres thématiques par leur présence. C’était une des conclusions de deux mémoires soutenus en 2004 à l’Université Paul Valéry, l’un par moi-même, l’autre par Monsieur CHATAIN. Mais si les trois serrures étaient bien là il manquait une clef. Les thématiques politique et sociale se positionnaient à gauche. Les références exactes de la thématique philosophique ne voulaient pas se préciser. Avant de se préoccuper d’interpréter le sens de l’oeuvre il eût mieux valu savoir qui était l’homme. Les pensées politique, sociale et philosophiques de Victor GELU, une opportunité s’offrait d’essayer de les reconstituer avec le fonds de 430 lettres de 1843 à 1885. Comment exploiter ce gisement ? Certainement pas en croyant l’épistolier qui faisait preuve d’une grande prudence. La solution était de faire parler ses correspondants. Une notice biographique de chacun fut faite en y portant ses engagements politiques, sociaux et philosophiques. Le regroupement des notices a permis de constituer cinq ensembles de destinataires au fil de la vie de l’écrivain marseillais. La confrontation des cinq ensembles a permis de dessiner un correspondant type qui, en creux, constitue le portrait reconstruit de Victor GELU, un homme aux idées républicaines, souvent socialisantes (pas dans un sens marxiste étroit du terme) et, de sa jeunesse à la fin de sa vie, aux préoccupations maçonniques.