Les relations entre l'Église et l'État dans l'Hérault de 1900 à 1926
Auteur / Autrice : | Cécile Malhey-Dupart |
Direction : | Christian Amalvi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, histoire de l'art et archeologie |
Date : | Soutenance le 20/03/2010 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : CRISES |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Christian Amalvi, Gerard Cholvy, Jacqueline Lalouette, Christian Sorrel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude, qui ne cherche par l’exhaustivité, se présente plutôt comme un « état des lieux », à l’échelle départementale, de l’impact des relations Église/État sur l’opinion. Elle décrit les prises de position, les réactions et des démarches pour ou contre la politique de l’État face à l’Église durant plus de vingt-cinq ans. La période étudiée, qui s’étend de 1900 à 1926, débute à la mise en place des lois contre les congrégations religieuses et des mesures de laïcisation de l’espace public qui font suite à la politique anticléricale largement entamée au cours du siècle précédent. Elle se termine avec la condamnation de l’Action française par le Vatican et la fin du Cartel des Gauches. Elle passe également par la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905 et par la Première Guerre mondiale, quand les curés devinrent frères d’armes. L’Hérault apparaît comme un département contrasté, à forte composante anticléricale mais où la religion garde néanmoins toute sa place. En effet, dans ce département réputé appartenir au « Midi rouge » et qui aurait dû, si on se fie à cette « image d’Epinal », soutenir dans son ensemble la politique anticléricale du gouvernement radical-socialiste, la résistance a pu parfois atteindre la passion et présenter les mêmes péripéties que dans des régions réputées de tradition catholique et conservatrice.