Thèse soutenue

Facteurs de survie des jeunes entreprises en France : une approche intersectorielle
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Auteur / Autrice : Gaël Bertrand
Direction : Frédéric Le RoyFrank Lasch
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 29/11/2010
Etablissement(s) : Montpellier 1
Ecole(s) doctorale(s) : Économie et Gestion de Montpellier (École Doctorale ; 2009-2014)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe de recherche sur la firme et l'industrie (Montpellier)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Le Roy, Frank Lasch, Léo-Paul Dana, Robert Paturel, Gilles Guieu, Karim Messeghem
Rapporteurs / Rapporteuses : Léo-Paul Dana, Robert Paturel

Mots clés

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Résumé

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L’objet de ce travail de recherche est à l’origine de vérifier l’idée largement répandue que peu de jeunes entreprises survivent après leur période de démarrage. Les ambitions de ce travail se concentreront ensuite à tenter de vérifier cette phrase sur la base de la récolte d’une base de données qui conduira cette recherche vers des questions plus sous-jacentes concernant l’explication des causes de la survie à trois ans des jeunes entreprises, dans différents secteurs d’activités. L’analyse de la littérature révèlera un riche corpus relatif au sujet de la survie et plus généralement du succès des jeunes entreprises. Ainsi que nous le montrerons au cours de la revue de littérature, un grand nombre de travaux ont été développés sur ces thématiques, et un grand nombre d’angles de vu seront exposés, sans toutefois atteindre un consensus aussi bien dans la recherche en entrepreneuriat que dans d’autres domaines de recherches tels que le management stratégique ou encore la théorie des organisations. Les développements montreront ainsi, la grande diversité des travaux qui ont été entrepris dans le monde et mettra en lumière le manque de travaux quantitatifs sur cette thématique, notamment en France. La visée de ce travail a ainsi évolué en vue de tenter d’obtenir une vision relativement claire de la notion de survie à trois ans dans le cadre de jeunes entreprises dans des secteurs différents, sur le territoire français. Notre tentative de clarifier les facteurs clés de survie reste mitigée du fait notamment de la très grande diversité des résultats obtenus pour chaque secteur. La dimension intersectorielle a ainsi permis selon nous de montrer, que malgré la grande hétérogénéité des résultats antérieurs relevés, voire les contradictions mises en lumières, il est envisageable que ces résultats soient singuliers aux secteurs et époques auxquels ils ont été mesurés. Il nous semble ainsi naturel de penser que les facteurs clés de survie des jeunes entreprises soient fluctuants selon les années, renforçant ainsi la complexité de l’analyse de cette thématique dans la recherche en entrepreneuriat. Il semble donc, que seuls des travaux entrepris à un niveau aussi bien global (comme le Global Entrepreneurship Monitor) ou plus précis avec des démarches plus qualitatives, soient tout à fait nécessaires pour comprendre de manière approfondie le phénomène de survie des jeunes entreprises.