Thèse soutenue

L’étudiant non natif face au cours magistral : une démarche expérimentale

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Auteur / Autrice : Arlette Dinzebi
Direction : Jean-Charles Pochard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 08/10/2010
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Interactions, corpus, apprentissage, représentations
Jury : Président / Présidente : Robert Bouchard
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Cécile Guernier, Jean-Pierre Cuq

Résumé

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L’étude dont nous présentons ici les résultats a pour objet l’étudiant non natif confronté au cours magistral. Cette étude s’intègre dans l’axe II de la section Adis-langues du laboratoire ICAR II. L’étude s’appuie sur l’hypothèse que la complexité du fonctionnement du cours magistral entraîne des difficultés de compréhension orale et de prise de notes chez les étudiants non natifs qui ont une maîtrise incertaine de la langue française.Nous avons travaillé sur des extraits d’enregistrements vidéo de cours de droit que nous avons analysé en nous inspirant des présupposées théoriques de l’école française de l’analyse du discours. Plusieurs autres concepts ont servi d’outils pour appréhender le fonctionnement du cours magistral. Nous avons notamment été longuement éclairée par les études menées au sein du groupe Interactions et Apprentissage des langues dans sa composante Analyses de discours didactiques et nous nous sommes servie de leur modèle pour identifier et étiqueter les différents paramètres de complexité du cours magistral. Pour mesurer la compréhension orale de ces paramètres, nous avons adopté une démarche expérimentale pas aussi sophistiquée que l’exige la méthode expérimentale proprement dite, pour des raisons heuristiques. Nous avons proposé aux étudiants natifs et non natifs des tests de compréhension orale à travers la prise de notes et d’autres questions orales et écrites.Les résultats obtenus révèlent des cas de maîtrise de la langue et des moments plus délicats où pour des raisons diverses la compréhension orale et la prise de notes sont rendues difficiles. Ces résultats ont permis de valider l’hypothèse de départ. Nous avons à partir de là ébauché un dispositif compensatoire des problèmes identifiés, puis nous avons formulé des perspectives pour des études plus approfondies à l’avenir.