Thèse soutenue

Modélisation par champ de phases de la croissance de la ferrite allotriomorphe dans les aciers Fe-C-Mn
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Auteur / Autrice : Alexandre Viardin
Direction : Elisabeth GautierBenoît Appolaire
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science et ingénierie des matériaux et métallurgie
Date : Soutenance le 08/04/2010
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL
Ecole(s) doctorale(s) : EMMA - Ecole Doctorale Energie - Mécanique - Matériaux
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Jean Jean Lamour (Nancy ; Vandoeuvre-lès-Nancy ; Metz)
Jury : Président / Présidente : Alain Hazotte
Examinateurs / Examinatrices : Elisabeth Gautier, Benoît Appolaire, Alain Hazotte, Yves Bréchet, Yann Le Bouar, Alphonse Finel, Sybrand Van der Zwaag, Mohamed Gouné
Rapporteurs / Rapporteuses : Yves Bréchet, Yann Le Bouar, Alphonse Finel

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La ferrite allotriomorphe est une des morphologies de la ferrite dont la répartition spatiale influe fortement sur les propriétés mécaniques dans les aciers dual-phase. En fonction des traitements qu'ils subissent, la ferrite peut s'y répartir suivant les bandes de ségrégation en manganèse, issues de l'étape de solidification. Pour établir le rôle que joue le processus de croissance de la ferrite allotriomorphe sur la mise en place de la structure en bandes, nous avons développé un modèle de champ de phases possédant deux spécificités originales, imposées par le problème. D'une part, ce modèle est capable de reproduire les différents régimes cinétiques observés dans les alliages ternaires Fe-C-X, pilotés par la présence concomittante du carbone diffusant rapidement,et d'un élément substitutionnel X diffusant lentement. Nous avons ainsi mis en évidence la transition d'un régime initial rapide de paraéquilibre vers une croissance lente en orthoéquilibre, en bon accord avec des résultats expérimentaux de la littérature. D'autre part, notre modèle incorpore de manière économe la présence des joints de grains austénitiques, dont le rôle dans l'élimination des structures en bande est souligné par nos calculs. Nous observons ainsi qu'il existe un seuil d'intensité deségrégation en manganèse en dessous duquel le mouillage de la ferrite le long des joints de grain de plus grande énergie peut contrecarrer la croissance dans les bandes ségrégées négativement