Thèse soutenue

Le royaume d'Israël dans la première moitié du VIIIe siècle avant notre ère : analyse critique des sources épigraphiques, bibliques et archéologiques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Matthieu Richelle
Direction : André Lemaire
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, histoire et civilisations des mondes anciens
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : François Bron

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse examine les trois types de sources historiques disponibles pour l’histoire du royaume d’Israël durant la première moitié du VIIIe s. Av. N. è. En premier lieu, les textes en paléo-hébreu issus de ce royaume et de cette période sont analysés d’un point de vue épigraphique et historique. Il en résulte des propositions de correction avec quelques conséquences sur les données onomastiques et toponymiques, ainsi qu’une reprise du dossier des réalités socio-économiques à l’arrière-plan des ostraca de Samarie. Les informations pertinentes des inscriptions provenant de pays étrangers, ou de celles trouvées en Israël mais écrites en araméen ou en phénicien, font l’objet d’une synthèse. Dans un second temps, les textes bibliques concernés (principalement dans les livres des Rois et d’Amos) sont analysés en détail au moyen des critiques textuelle, rédactionnelle et historique ; un bref chapitre examine les passages pertinents des Antiquités judaïques. Notamment, la comparaison du texte massorétique et de la Septante en 2 Rois 13. 10-25 ; 14. 8-16 permet une reconstitution inédite d’une partie de l’histoire du texte, travail poursuivi par la critique rédactionnelle. La troisième partie présente une synthèse à jour des données archéologiques relatives aux principaux sites du royaume d’Israël (stratigraphie, chronologie et découvertes majeures), et aux prospections de surface. Enfin, une conclusion historique sur la période étudiée peut alors s’appuyer sur les sources qui ont été analysées de manière critique, ce qui permet de constater des recoupements entre les trois types de données, de relever les éléments qui paraissent assurés mais aussi les incertitudes qui demeurent