Codage du flot géodésique sur les surfaces hyperboliques de volume fini
| Auteur / Autrice : | Vincent Pit |
| Direction : | Philippe Thieullen |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Mathématiques pures |
| Date : | Soutenance le 03/12/2010 |
| Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et informatique (Talence, Gironde ; 1991-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mathématiques de Bordeaux |
| Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Christophe Bavard, Eduardo Garibaldi |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Dal'Bo-Milonet, François Ledrappier, Mark Pollicott |
Mots clés
Résumé
Cette thèse traite de l’étude des objets reliés au codage de Bowen-Series du flot géodésiquepour des surfaces hyperboliques de volume fini. On démontre d’abord que le billard géodésiqueassocié à domaine fondamental even corners d’un groupe fuchsien cofini est conjuguéà une bijection du tore, appelée codage étendu, dont l’un des facteurs est la transformationde Bowen-Series. L’intérêt principal de cette conjugaison est qu’elle ne fait toujours intervenirqu’un nombre fini d’objets. On retrouve ensuite des résultats classiques sur le codage deBowen-Series : il est orbite-équivalent au groupe, ses points périodiques sont denses, et ses orbitespériodiques sont en bijection avec les classes d’équivalence d’hyperboliques primitifs dugroupe ; ce qui permet finalement de relier sa fonction zeta de Ruelle à la fonction zeta de Selberg.Les preuves de ces résultats s’appuient sur un lemme combinatoire qui abstrait la propriétéd’orbite-équivalence à des familles de relations qui peuvent être définies sur tout ensemble surlequel agit le groupe. Il est aussi possible de conjuguer le codage étendu à un sous-shift detype fini, sauf pour un ensemble dénombrable de points. Enfin, on prouve que les distributionspropres pour la valeur propre 1 de l’opérateur de transfert sont les distributions de Helgason defonctions propres du laplacien sur la surface, puis que l’on peut associer à toute telle distributionpropre une fonction propre non triviale de l’opérateur de transfert et que ce procédé admet uninverse dans certains cas.