Thèse soutenue

Les transferts d'H2O et de CO2 dans le mésophylle : étude fonctionnelle par des approches non-invasives de traçage isotopique

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Dorothée Jannaud
Direction : Thierry Heulin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microbiologie, biologie végétale et biotechnologies
Date : Soutenance le 27/10/2010
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence ; 1996-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LEMP - Laboratoire d'Ecophysiologie Moléculaire des Plantes (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Rainer Hienerwadel
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Heulin, Rainer Hienerwadel, Erwin Dreyer, Francesco Loreto, Bernard Genty, Christophe Maurel
Rapporteurs / Rapporteuses : Erwin Dreyer, Francesco Loreto

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Le travail présenté dans ce manuscrit décrit quelques-uns des mécanismes qui régissent les échanges de CO2 et d’eau dans le mésophylle. Nous présentons dans une première partie une méthode originale qui utilise une technique de traçage isotopique et une modélisation deséchanges gazeux pour décrire le transfert du CO2 et la concentration de CO2 aux sites catalytiques des anhydrases carboniques. Dans une deuxième partie, cette approche nous permet de caractériser la diffusion de CO2 intra-mésophylienne et d’aborder l’étude du rôle des anhydrases carboniques et des aquaporines dans la facilitation du transport de CO2. Cette étude est basée sur une analyse fonctionnelle de mutants d’insertions d’Arabidopsis affectésdans l’expression des anhydrases carboniques (ACs) ou des aquaporines. La contribution fonctionnelle d’une AC, bCA4 localisée à la membrane plasmique et récemment identifiée estanalysée plus spécifiquement. Dans une troisième partie, nous montrons par un travail de modélisation que l’approche de traçage isotopique précédemment introduite pour étudier le transfert de CO2 peut être utilisée pour étudier la compartimentation de l’eau mésophyllienne et les flux associés. Cette approche nous permet de démontrer l’existence d’une compartimentation fonctionnelle de l’eau foliaire. La signification de cette compartimentation est discutée, et une nouvelle méthode de suivi quantitatif des flux d’eau entre l’apoplasme etle symplasme est proposée. Enfin, dans une dernière partie nous abordons expérimentalement les effets de l’acide abscissique sur la transpiration foliaire et la régulation stomatique.