Thèse soutenue

Emetteur récepteur UWB à 1Gbps : étude et développement de l’étage numérique

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Auteur / Autrice : Anne Collard Bovy
Direction : Philippe Courmontagne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique, Modélisation et Sciences pour l’ingénieur. Systèmes complexes
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Provence. Section sciences

Résumé

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L'augmentation du débit est l'un des principaux axes de la recherche sur les transmissions sans fils. Les recherches effectuées durant ce doctorat avaient cette finalité et ce dans un des domaines des plus prometteurs : les communications à bande ultra large. Largement plébiscités en aérospatiale et communications réseaux, ces solutions font sont l'objet de toutes les attentions depuis leur réglementation sans licence de la part de la « Federal Communications Commission ». Dans notre cas, l'étude s'est porté sur la transmission à très faible distance, moins d'un mètre, d'un signal à un giga bit par seconde. Cette thèse représente les travaux menés sur la partie détection numérique d'un tel émetteur récepteur et sur les améliorations qui sont possibles compte tenu des recherches menées sur le canal de transmission ainsi que sur une approche de la modulation par impulsions pseudo-orthogonales. Aussi, le manuscrit se concentre sur le modèle de modulation des données, la conversion analogique numérique multiphasée cadencée à une fréquence équivalente de 40GHz et surtout le bloc traitement numérique du signal placé au niveau du récepteur. Le signal considéré ici est de type impulsionnel pour des transmissions mono-utilisateur. Le développement d'un tel démodulateur n'a pu se faire sans une approche de démultiplication des moyens et une adaptation à la modulation choisie (modulation numérique par intervalle inter-impulsions). Cela nous a permis de réaliser un système de filtrage dit en mode parallèle et de détection par paquet. L'ajustement du bus de données à traiter à la taille de 64 échantillons nous a permis de travailler à une fréquence de 675MHz, fréquence adéquate pour une intégration « On chip» du système de type STMicrolelectronics HCMOS 9. A partir des constats sur le canal de transmission, une étude de ce dernier a aussi été menée De plus, dans l'optique d'améliorer le système en terme de discrimination du canal ou d'augmentation du débit, le principe de pseudo-orthogonalité a été étudié et ouvert des perspectives intéressantes.