Thèse de doctorat en Génétique, génomique
Sous la direction de Alain Vignal et de Frédérique Pitel.
Soutenue en 2009
à Toulouse 3 .
Pas de résumé disponible.
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L’épilepsie réflexe photosensible est provoquée par l’association de la sensibilité génétique ou idiopathique des individus, appelée photosensibilité, et de stimuli lumineux (télévision, jeux vidéo…). A ce jour, aucun gène n’a été identifié chez l’homme comme étant responsable de la photosensibilité génétique. La lignée Fepi, un modèle génétique poulet qui présente une prédisposition à ce type d’épilepsie, a été utilisée dans un pedigree expérimental dédié de type backcross, qui a permis de localiser la mutation epi sur le microchromosome GGA25. L’objectif de ma thèse était d'identifier, puis de caractériser la mutation responsable de l’épilepsie photosensible du modèle poulet. Pour cela, j’ai d’abord construit la carte génétique de GGA25 et participé à la construction de la carte d’hybrides irradiés près de la mutation epi. En parallèle, j’ai participé à la construction de la carte génétique à haute résolution qui a permis de restreindre la localisation de la mutation dans un intervalle de 6,6 cM, comportant un gène candidat : SV2A (Synaptic Vesicle glycoprotein 2A), puis dans un intervalle final de 0,5 cM à l’intérieur du gène. J’ai également pu montrer que le phénotype épileptique était associé à une diminution significative de l’expression du gène SV2A chez les poulets épileptiques. Le séquençage de la région codante du gène m’a ensuite permis de mettre en évidence un épissage aberrant de l’exon 3 survenant spécifiquement chez les individus épileptiques. Enfin, j’ai pu identifier une mutation survenant dans le site accepteur de l’intron 2 pouvant expliquer l’épissage aberrant.